Différentes études portant sur les apports de la population en micronutriments ont montré que les besoins ne sont pas couverts et entrainent des manques. Ceci est vrai notamment pour les apports en oméga 3, vitamine D, vitamine C, vitamine K, vitamine E, vitamines du groupe B, zinc, magnésium…
Quelques études :
Différents facteurs sont mis en avant
Ainsi, en un demi-siècle, on constate une baisse drastique de la valeur micronutritionnelle des fruits et légumes. Un brocoli d’aujourd’hui contient 70% moins de calcium, 80% moins d’acide folique et 60% moins de magnésium qu’un brocoli de 1980.
Au fil des décennies, un mode de vie de plus en plus sédentaire a également fait chuter notre consommation calorique. Ainsi, pour atteindre les apports nutritionnels conseillés en fer ou en magnésium, une femme devrait consommer 3500 Kcal en moyenne par jour alors que les apports moyens quotidiens se situent plutôt aujourd’hui aux alentours de 1800-2000 Kcal.
Enfin, la part croissante d’aliments ultra-transformés dans l’alimentation est responsable de l’afflux de calories vides, c’est-à-dire de calories sans valeur nutritionnelle.
Même si l’assiette est bien composée, la bonne assimilation des micronutriments est dépendante de plusieurs facteurs.
Certaines habitudes alimentaires augmentent les besoins en micronutriments. Ainsi, un grand buveur de café devra veiller à augmenter ses apports en calcium et en magnésium. Un amateur de sucreries, aura, quant à lui, des besoins accrus en vitamine B1…
La biodisponibilité des micronutriments est aussi réduite dans des contextes pathologiques particuliers : des déséquilibres du microbiote, une chirurgie bariatrique, une prise de médicaments anti-acide, des troubles digestifs n’en sont que quelques exemples. Les traitements entraînent souvent une perte accrue de micronutriments.
Un sportif, une femme enceinte, un enfant en forte croissance, un senior, un fumeur, un stressé auront, quant à eux, des besoins augmentés. Enfin, les apports pourront également être insuffisants chez les personnes ayant une alimentation peu diversifiée ou trop restrictive.
Au-delà des maladies de carences bien connues comme le scorbut ou le béri-béri, les déficits nutritionnels sont responsables d’un éventail de troubles touchant toutes les sphères.
Stress oxydant, inflammation, insulinorésistance, immunodépression sont les déclencheurs de maladies métaboliques, immunitaires, nerveuses… qui impacteront le fonctionnement des organes vitaux.
La base, c’est évidemment l’assiette : revenir à une alimentation moins industrielle, bio et opter pour des modes de cuisson non agressifs. En mangeant frais, local et de saison, on optimise la densité nutritionnelle.
Ensuite, il faut garantir la meilleure absorption possible en réglant les soucis digestifs et en veillant à une bonne santé intestinale.
Après, il faut pallier aux limites de l’alimentation en apportant une complémentation minéro-vitaminique aux doses physiologiques pour l’ensemble des micro-nutriments généralement carencés dans l’alimentation moderne. Cette prise se fera quotidiennement.
Enfin, en fonction de son mode de vie, de ses traitements, de ses habitudes alimentaires, de ses antécédents familiaux, une supplémentation calibrée permettra de ralentir voire de renverser un processus délétère.
Prenez soin de vous !
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