Nous vivons une période anxiogène sans précédent ! C’est LE moment de remonter nos niveaux en magnésium.
Le magnésium est le deuxième cation le plus abondant dans les cellules après le potassium. Il est le catalyseur coenzymatique de près de 500 réactions biochimiques fondamentales c’est-à-dire que sa présence est nécessaire à l’activité biologique de l’enzyme.
Par son caractère ubiquitaire, il intervient dans des réactions clés comme la glycolyse, c’est-à-dire le métabolisme du glucose et la fabrication d’énergie.
Les causes de fatigue sont presque toujours plurielles : surmenage, troubles du sommeil, stress, problèmes de santé… Mais quelles que soient les causes, la restauration d’un bon niveau d’énergie passe par l’optimisation du trio calories-oxygène-coenzymes (dont le magnésium et les vitamines B).
Le stress permanent dans lequel nous baignons actuellement est un grand mobilisateur d’énergie et entraîne une déperdition accrue du magnésium. La déperdition d’énergie fatigue et l’un des coenzymes nécessaires à la restauration d’énergie manque… La baisse de l’énergie et la vulnérabilité au stress, toutes deux dépendantes de la disponibilité du magnésium se conjuguent.
L’effet calmant du magnésium a été reconnu par le concepteur même de la notion médicale du stress, Hans Selye.
L’absorption du magnésium est modulée selon les apports alimentaires : elle sera forte en cas de faibles apports dans l’alimentation et sera moindre en cas d’apports conséquents.
Afin d’optimiser ses apports, on privilégiera certains aliments riches en magnésium tels que le cacao, le chocolat, les fruits de mer, les fruits oléagineux (amandes, noix, noisettes, etc.), les céréales complètes, les poissons gras, les légumes et les fruits secs.
Or l’alimentation fournit à chacun en moyenne 200 mg de magnésium par jour, alors que l’apport recommandé pour assurer toutes ces fonctions tourne autour de 400 mg ! Par ailleurs, le stress nous coûte chaque jour plusieurs centaines de mg de magnésium, lesquels partent dans les urines. Et pour le moment, en matière de stress, nous sommes servis !
La concentration sérique en magnésium ne reflète pas réellement la composition corporelle en magnésium, puisque celui-ci est majoritairement stocké dans les os, les muscles et les tissus mous.
L’étude SU.VI.MAX (SUpplémentation en VItamines et Minéraux Anti-oXydants) a été menée en France pendant 8 ans auprès d’environ 13.000 hommes et femmes âgés de 35 à 60 ans. Cette étude a évalué les apports quotidiens de magnésium par l’alimentation et a mis en évidence que ces apports étaient insuffisants chez 77% des femmes et 72% des hommes.
Certains états physiologiques nécessitent des besoins accrus en magnésium, par exemple chez l’enfant en période de croissance ou chez la femme enceinte.
Un manque de magnésium peut également être d’origine génétique. En effet, pas moins de 15 gènes sont impliqués dans des formes héréditaires d’un déficit en magnésium.
L’absorption et/ou l’excrétion du magnésium peuvent être modifiées par la prise de médicaments : les IPP, les diurétiques,…
Enfin, le stress est capable d’induire un déficit en magnésium. Le déficit en magnésium se comporte en facteur « conditionnant » qui augmente la sensibilité au stress, il diminue également la phase de résistance au stress, favorisant le passage à l’épuisement. Ainsi, déficit en magnésium et stress s’aggravent l’un l’autre et forment un véritable « cercle vicieux pathogène ».
En raison de l’implication du magnésium dans de nombreux mécanismes physiologiques, un déficit se révélera par de nombreux symptômes.
La capacité d’assimilation du magnésium par l’organisme dépend en grande partie du sel utilisé pour le véhiculer. Dans l’alimentation ou dans un complément alimentaire, le magnésium est présent sous forme d’ions Mg2+ associé à d’autres ions pour former un sel de magnésium. Sous l’effet de l’acidité de l’estomac, le sel de magnésium va être dissocié, puis assimilé par les entérocytes (cellules de la muqueuse intestinale) et pénétrer ainsi l’organisme.
Il existe plusieurs types de sels de magnésium :
L’efficacité de la complémentation en magnésium varie en fonction de sa biodisponibilité. Celle-ci est conditionnée par la solubilité et l’assimilation intestinale du magnésium qui vont varier selon la nature du sel de magnésium ingéré.
Sous l’effet du stress, le magnésium sort des cellules mais est partiellement recapté. Il est donc essentiel d’associer à un sel de magnésium biodisponible des principes actifs favorisant sa recapture :
La dose correctrice préconisée se situe entre 400 et 600 mg par jour, en plus des apports alimentaires. Si la fatigue et les manifestations du stress sont faibles, une cure de 400 mg de magnésium-élément pendant un mois peut suffire. Répartir en trois fois les prises sur la journée assure une meilleure stabilité du taux de magnésium pendant la journée.
Lorsque la fatigue et les manifestations du stress sont plus intenses, une cure de 600 (voire 900) mg est préconisée.
« Le magnésium étant à la fois au centre du métabolisme énergétique et de la modulation des stress, la fin de cette cure est marquée par la récupération d’une énergie et d’une réactivité au stress normales. C’est donc principalement la personne qui prend les compléments qui est capable de savoir quand la quantité de magnésium disponible pour ses cellules est redevenue suffisante.
Une fois la correction du déficit achevée, il s’agit de trouver la quantité minimale avec laquelle les baisses d’énergie et les signes et symptômes d’hyper-réactivité ne reviennent pas. La sensibilité génétique étant difficile à quantifier, l’évaluation des apports de magnésium par l’alimentation et les boissons étant peu précise, et l’intensité des stress étant principalement subjective, il n’est pas possible au médecin ou au thérapeute de décider de la quantité de magnésium nécessaire en entretien quotidien.
Il est donc essentiel que le patient soit informé du fait que son niveau d’énergie et l’intensité de sa réactivité au stress sont modulées par le magnésium. Il peut donc mieux s’en rendre compte en comparant son état pendant la supplémentation et sans elle. » J-P Curtay
Prenez bien soin de vous !
Sources :
IEDM – Lettre scientifique 47 – Le magnésium
IENPA – Newsletter N°1 - Fatigue, sport, stress, douleur... MAGNESIUM, le premier réflexe
Photos by :
Ben White on Unsplash
Toa Heftiba on Unsplash
Anthony Tran on Unsplash
ice bath to about room temperature <a href=http://cialis.lat/discover-the-best-prices-for-cialis>cheapest cialis generic online</a>